L'altération musicale ou Ce que la musique apprend au philosophe
Auteurs   Sève, Bernard (Auteur)
Edition  Ed. du Seuil : Paris , 2002
Collation   357 p.
Illustration   mus.
Format   21 cm
indice Dewey   781.267
780.01
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ISBN   2-02-050564-9
Prix   25 EUR
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Serbonnes 1893900001722 781.267 SEVAdulte / Disponible
Résumé : La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ' L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des 'uvres, mais, d'abord, dans l''uvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.
Notes : Bibliogr. p. 333-345. Index